Double Neuf

« Subtile - La France vue par les jeunes patriotes du FN » in Big Browser, 11 novembre 2011.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/11/subtile-la-france-vue-par-les-jeunes-patriotes-du-fn

Coïncidence ? Finalement, l'écrivain britannique Aldous Huxley avait raison en affirmant que « Le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l'Histoire est la leçon la plus importante que l'Histoire nous enseigne. »

Le 25 juin 1940, plutôt que d’incriminer le conservatisme, pour ne pas dire l’incompétence du haut-commandement aux visions tactiques surannées, le chef de l’Etat français, le maréchal Pétain, imputa la défaite militaire à « nos relâchements », à « l’esprit de jouissance » des Français (le Front populaire ayant notamment eu l’audace d’instaurer les premiers congés payés en 1936 et de réduire le temps de travail à 40 heures hebdomadaires), appelant « à un redressement intellectuel et moral » du pays. « On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort : on rencontre aujourd'hui le malheur », conclut-il à l’époque, précisant par la suite que « Tous les Français […] ont d'abord le devoir de travailler, ceux qui méconnaîtraient ce devoir ne mériteraient plus leur qualité de citoyen. » Or, qu’entend-on ces dernières années ? La même dénonciation de la préférence pour la consommation et les loisirs, sans oublier les 35 heures (pourtant consciencieusement et méticuleusement détricotées par l’UMP), la même ambition de remettre la France au travail [1], la même prétention d’incarner une société d’ordre… pour aboutir à une société d’ordres ? Finalement, comme le chantait Renaud Séchan, « Mais depuis des éternités l'a pas tell'ment changé la France/Passent les jours et les semaines,/Y a qu'le décor qui évolue,/La mentalité est la même :/Tous des tocards, tous des faux culs. » (Hexagone, 1975) [2] 

Pour cette centième publication (déjà), quelques citations personnelles imaginées au cours de ces vingt-cinq dernières années, soit un quart de siècle... Elles sont souvent tirées de l'observation de mes contemporains, qui constituent une inépuisable source d'inspiration. Néanmoins, soyez indulgents !

 

Qui trop promet mal gouverne (inspiré du dicton "Qui trop embrasse mal étreint").

 

Le sourire d’un banquier est toujours à la hauteur de votre compte en banque.

 

Le capitalisme est l’asservissement de l’homme par l’argent.

 

Qu’est-ce que divorcer sinon brûler ce que l’on a adoré ?

 

On ne donne pas du plaisir à une femme : elle le prend tout simplement.

 

La vie est une tragi-comédie qui finit mal au final.

 

La vie est un roman écrit à l’encre de notre sang et de nos larmes.

 

La jalousie n’est pas synonyme d’amour, elle peut même symboliser son contraire !

 

L’honneur n’est pas dans l’obéissance servile.

 

Le sexe, c’est comme le sport : moins on pratique, moins on est performant.

 

Si le désir s’effrite avec le temps, le besoin d’amour reste toujours présent.

 

Le sexe pour le sexe, soit ! Mais avec tendresse…

 

La folie, c’est l’abstinence !

 

La pornographie, c’est du plaisir par procuration.

 

L’infidélité ne se commande pas, elle s’improvise.

 

C’est la nuit que l’on a besoin de croire au soleil.

 

À un moment ou un autre de sa vie, un homme se sent toujours seul.

 

Il n’y a rien à espérer d’un homme marié, hormis le pire.

 

Les sentiments apaisés sont comme les volcans éteints : il ne faut pas les réveiller !

 

La solitude peut se vivre à deux.

 

En amour, nous sommes tous des mendiants : nous n’avons rien à offrir mais tout à recevoir… ou l’inverse.

 

Mon drame ? Je suis heureux mais je l’ignore !

 

Penser l’amour est aussi mauvais qu’un vin bouchonné.

 

L’amour ne se pense pas, l’amour se vit !

 

Si vous pensez aimer, c’est que vous n’aimez pas…

 

L’amour est affirmatif et non interrogatif, encore moins conditionnel.

 

L’homme est à l’image du diamant : précieux… et à multiples facettes.

 

Il est terrible de ne plus susciter de désirs. Mais n’est-ce pas encore plus terrible de ne plus en ressentir ?

 

Quand on ne peut choisir sa vie, on peut toujours choisir sa mort : c’est l’ultime liberté !

 

La mélancolie est un étrange ressenti : ne pas être malheureux sans pour autant se sentir heureux.

 

Le peuple s'écrit au singulier, mais se définit au pluriel.

 

Le mariage n'est pas une prison, tout juste un purgatoire... lorsqu'on a cessé d'aimer.

 

Comment croire en l'amour lorsque celui-ci vous fuit ?

 

Les femmes sont des hommes comme les autres.

 

Voilà, c'est fini ! Bien évidemment, je complèterai celles-ci au gré de mon inspiration.