26/10/2012

PACTE DE COMPÉTITIVITÉ : UNE OPPORTUNITÉ CIBLÉE

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Alors que la polémique enfle à propos du rapport Gallois et ses propositions en matière de compétitivité, nous nous permettons d’apporter une modeste contribution au débat.

 

Rappelons d’abord que les marges, les coûts de production et les taux de change sont les trois éléments à prendre en compte pour la compétitivité des entreprises.

 

Il est, ensuite, nécessaire de définir ce que recouvrent les coûts de production, à savoir : le coût du capital, le coût salarial, le coût des services, le coût de l’énergie et le coût de l’immobilier (auxquels on peut également ajouter le coût de l’innovation, même s’il relève, selon nous, davantage des éléments susvisés). Par conséquent, le coût salarial n’est qu’un aspect des coûts de production ; c’est une vérité qu’il ne faut surtout pas oublier.*

 

De plus, il ne faut pas perdre de vue la finalité du pacte de compétitivité voulu par le président de la République : favoriser l’appareil productif car l’industrie crée des emplois de services alors que l’inverse n’est pas vrai. Or, une baisse massive des charges sociales bénéficierait paradoxalement et principalement aux banques et au secteur des services, des activités nullement menacées de délocalisation.

 

Dès lors, dans le cadre d’un budget contraint, il est impératif d’opérer des choix pertinents et efficients. Le pacte de compétitivité doit donc concentrer ses efforts sur l’industrie et cibler prioritairement les PMI exportatrices car seules les petites et moyennes industries sont capables aujourd'hui de relancer l’emploi en France.

 

Dans cette perspective, l’attribution de l’aide étatique doit être soumise à une double condition cumulative : l’entreprise bénéficiaire doit relever du secteur secondaire et exporter tout ou partie de sa production. En outre, les PMI doivent être les principales bénéficiaires du soutien de la banque publique d’investissement à venir.

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* Gilles Halais, « Un ouvrier français ne coûte pas plus cher qu’un ouvrier allemand (Insee) » in France Info, mardi 21 février 2012.

http://www.franceinfo.fr/economie/un-ouvrier-francais-ne-coute-pas-plus-cher-qu%E2%80%99un-ouvrier-allemand-insee-535255-2012-02-21

 

Claire Guélaud, « Coût du travail : la France et l’Allemagne à égalité dans l’industrie manufacturière » in Contes publics, 22 février 2012.

http://bercy.blog.lemonde.fr/2012/02/22/cout-du-travail-france-allemagne-a-egalite-dans-lindustrie-manufacturiere/

 

Dominique Demailly, Diane Marlat et Laurence Rioux, « Les déterminants du coût du travail en France » in Insee Première n°1393 de février 2012.

http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1393/ip1393.pdf

09/08/2012

HAPPY BIRTHDAY : LA CRISE A 5 ANS

 

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Richard Hiault, « 9 août 2007, début d’une crise toujours pas résolue » in Les Echos, 9 août 2012.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202...

 

Les Echos, « Août 2007 – août 2012, 5 ans de crise » in Les Echos, 9 août 2012.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/dossier/0...

 

Elsa Conesa et Rejane Reibaud, « Banques : ce qui a changé depuis cinq ans » in Les Echos, 9 août 2012.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-march...

 

Favilla, « Les jeunes, du chômage à l’exclusion » in Les Echos, 8 août 2012.

http://www.lesechos.fr/opinions/favilla/0202187711349-les...

18/03/2012

UN CDD SINON RIEN

« Faut-il mettre fin au CDI ? La régression sociale est-elle une fatalité ? » in Emploi et entreprise, 1er mars 2012.

http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2012/03/01/faut-il-mettre-fin-aux-cdi/

 

Anaïs Toro-Engel, « Un CDD sinon rien, le conte moderne des "travailleurs pauvres" » in Marianne, 6 mars 2012.

http://www.marianne2.fr/Un-CDD-sinon-rien-le-conte-moderne-des-travailleurs-pauvres_a216139.html 

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Résumé

Cet essai montre que la crise économique et financière a provoqué la généralisation de la précarité du travail. En s'appuyant sur des cas concrets de politiques de ressources humaines, l'auteur formule des propositions destinées à privilégier le travail et l'intérêt communs.

 

Quatrième de couverture

Avec la crise économique qui n'en finit plus, le marché de l'emploi n'a jamais été aussi incertain et le statut des employés précaire.

Dans le privé, les contrats de courte durée (CDD, intérim ou intermittence) sont plébiscités par les entreprises car ils permettent de réduire les effectifs du jour au lendemain.

Dans le secteur public, les fonctionnaires sont également fragilisés, avec la remise en question de leur statut.

À l'heure du combat contre la dette souveraine, les intérêts financiers finissent par l'emporter sur les conditions d'emploi des salariés. Les salaires sont à la baisse, les retraites et plus généralement la protection sociale sont attaquées. C'est tout notre édifice social qui est en voie d'explosion.

Peut-on éviter cette précarité et les drames humains qu'elle provoque ? Quelles décisions prendre ? Comment sauver et développer les acquis sociaux qui concernent des millions de Français ?

Jacques Cotta illustre son analyse par des exemples concrets issus de son enquête dans de nombreuses entreprises françaises.