29/01/2012
UN QUINQUENNAT À 500 MILLIARDS € LE VRAI BILAN DE SARKOZY
Patrick Bonazza, « 500 milliards envolés en cinq ans… » in Le Point, 14 janvier 2012.
http://www.lepoint.fr/economie/500-milliards-envoles-en-cinq-ans-14-01-2012-1419082_28.php
Emmanuel Lévy, « L’homme qui a coûté 500 milliards à la France » in Marianne, dimanche 15 janvier 2012.
http://www.marianne2.fr/L-homme-qui-a-coute-500-milliards-a-la-France_a214413.html
« Le casse du XXIe siècle » in Vingtras, 15 janvier 2012.
http://blogs.mediapart.fr/blog/vingtras/150112/le-casse-du-xxie-siecle
Cédric Mathiot, Guillaume Launay et Alain Brillon, « Dette : Royal surcharge le bilan de Sarkozy » in Désintox, 16 janvier 2012.
http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2012/01/dette-royal-surcharge-le-bilan-de-sarkozy.html
Marie-Christine Poncet, « "Un quinquennat à 500 milliards", les auteurs répondent aux questions des internautes » in Le Point, 20 janvier 2012.
Jean Leymarie, « Dette publique : les raisons de la flambée » in France Info, vendredi 20 janvier 2012.
Claire Guélaud, « A lire : "Un quinquennat à 500 milliards", de Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy » in Contes publics, 23 janvier 2012.
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18/11/2011
« L’ESPRIT DE JOUISSANCE »
Le 25 juin 1940, plutôt que d’incriminer le conservatisme, pour ne pas dire l’incompétence du haut-commandement aux visions tactiques surannées, le chef de l’Etat français, le maréchal Pétain, imputa la défaite militaire à « nos relâchements », à « l’esprit de jouissance » des Français (le Front populaire ayant notamment eu l’audace d’instaurer les premiers congés payés en 1936 et de réduire le temps de travail à 40 heures hebdomadaires), appelant « à un redressement intellectuel et moral » du pays. « On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort : on rencontre aujourd'hui le malheur », conclut-il à l’époque, précisant par la suite que « Tous les Français […] ont d'abord le devoir de travailler, ceux qui méconnaîtraient ce devoir ne mériteraient plus leur qualité de citoyen. » Or, qu’entend-on ces dernières années ? La même dénonciation de la préférence pour la consommation et les loisirs, sans oublier les 35 heures (pourtant consciencieusement et méticuleusement détricotées par l’UMP), la même ambition de remettre la France au travail [1], la même prétention d’incarner une société d’ordre… pour aboutir à une société d’ordres ? Finalement, comme le chantait Renaud Séchan, « Mais depuis des éternités l'a pas tell'ment changé la France/Passent les jours et les semaines,/Y a qu'le décor qui évolue,/La mentalité est la même :/Tous des tocards, tous des faux culs. » (Hexagone, 1975) [2]
[1] Benjamin Hutter, « Jean-François Copé : Les Français ne travaillent pas assez ! » in DijOnscOpe, jeudi 9 décembre 2010.
http://www.dijonscope.com/009825-jean-francois-cope-les-francais-ne-travaillent-pas-assez-nbsp
Sophie Péters, « Les Français paresseux au travail, une réputation usurpée » in La Tribune, 10 novembre 2011.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/201111...
[2] Renaud Séchan, Hexagone, 1975
14/11/2011
CRISE : LA "DIVINE SURPRISE" ?
En 1940, Charles Maurras, chantre de la droite nationaliste, salua l’accession au pouvoir du maréchal Pétain, suite à la cuisante défaite de notre pays face à l’Allemagne nazie, comme une "divine surprise". Aujourd’hui, la crise actuelle serait-elle la "divine surprise" de la droite libérale ? Cette dernière se félicite, en effet, de la succession des plans de rigueur qui, progressivement, laminent le modèle français d’après 1945, celui né du programme du Conseil national de la Résistance (CNR). Ainsi, peut-on lire sous la plume d’Olivier Dassault que « les agences de notation maintiennent la note triple A de la France parce qu’elles apprécient les efforts engagés pour redresser nos finances publiques » (Valeurs actuelles, 10/11). Au nom de cette soumission au capital, la droite se serait certainement opposée à la générosité fraternelle du programme du CNR invoquant indifféremment le réalisme économique et l’orthodoxie financière, d’autant que la situation nationale était alors catastrophique avec un pays ruiné et ravagé par la guerre, une économie exsangue et des déficits abyssaux mais à l’époque, elle n’a pu s’y opposer puisque singulièrement affaiblie pour cause de collaboration. Mais qui se souvient de ces mots de Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF et actuel PDG du groupe SCOR : il faut « défaire méthodiquement le programme du CNR » en précisant « le gouvernement s'y emploie » (Challenges, 4 octobre 2007) ? [1]
[1] Philippe Mabille, « Un plan de rigueur peut en cacher un autre » in La Tribune, 9 novembre 2011.
« Démanteler un modèle social français devenu trop coûteux, voilà donc le vrai projet que nous mijote Nicolas Sarkozy pour sa campagne de 2012. »
22:01 Publié dans Actualités, Perso, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, rigueur, crise, austérité, france, déficit, triple a, aaa, modèle social français, nicolas sarkozy, 2012