15/01/2012
« AAA » : FINIS DE RIRE !
« Vendredi 13, jour de jackpot pour l’État », écrit en Une Le Midi Libre dans son édition du vendredi 13 janvier 2012 (ci-contre)… sauf lorsque ce sont les agences de notation qui jouent. Standard & Poor’s (S&P) a, en effet, dégradé la note de la France d’un cran, avec perspectives négatives, passant de AAA à AA+. Pourtant, la veille, le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, dressait encore « un bilan élogieux des 240 textes de loi adoptés durant la législature par une majorité gouvernementale dont “la lucidité et le courage” ont “permis de préserver l’essentiel”. […] “Ces textes nous ont permis de préserver l’essentiel”, a-t-il ajouté en se réjouissant de l’annonce de l’agence de notation Fitch qui ne prévoit pas d’abaisser la note “AAA” de la France en 2012. »[1]
Cette dégradation n’est, toutefois, pas une surprise puisque, telle une épée de Damoclès, la menace plane depuis quelques années. Ainsi, en 2008, Moody's maintient la note de crédit triple A de la France, mais l'agence de notation financière critique le manque de réformes dans l'Hexagone : « La France est confrontée à une certaine inertie structurelle, et des réformes sociales et économiques en profondeur sont nécessaires pour maintenir prospérité et solidité financière. Cela fait quelque temps que la croissance reste modeste : les déséquilibres publics progressent depuis 2001 et les manifestations sporadiques de mécontentement sont les révélateurs d'un besoin de changement » (La Tribune, 13 février 2008). Tout est dit en une phrase : « des réformes sociales et économiques en profondeur sont nécessaires pour maintenir prospérité et solidité financière »… Tout doit être sacrifié à la Finance. La voie est tracée depuis dix ans, et les gouvernements successifs sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont suivi et approfondi le sillon libéral. À la fin du mois de septembre 2011, Valérie Pécresse, ministre du Budget, annonce d’ailleurs « Un budget pour convaincre les marchés » (Les Échos, mercredi 28 septembre 2011), assurant que « le dernier budget de la législature est aussi le plus rigoureux ». Las, le mercredi 19 octobre 2011, le quotidien économique La Tribune titre « Moody’s met la France en examen ».[2] Le même jour, le journal financier Les Échos publie en première page « Les marchés resserrent leur étau sur la dette française », notant que l’agence américain « Moody’s met la pression sur le AAA de Paris » et soulignant « L’écart de taux avec l’Allemagne à un plus haut historique ». Il précise que « Le gouvernement "fera tout" pour préserver la note », insistant sur « Des mesures de rigueur supplémentaires redoutées ». Une semaine après Moody’s, l’agence Standard & Poor’s prévient à son tour que la note de la France risquerait d'être abaissée dans le cas où la zone euro entrerait en récession.[3]Nouvelle alerte un mois plus tard avec la bourde de S&P sur la notation de la France.[4] À cette occasion, Jacques Attali, ex-président de la Banque européenne de développement (BERD), estime qu’« Il est inutile de s’acharner sur le triple A », le considérant d’ores et déjà perdu :
Ne nous faisons pas d'illusion : sur les marchés, la dette française n'est déjà plus AAA. Quand on regarde l'évolution du spread France-Allemagne (l'écart sur les emprunts d'Etat à dix ans, passé de 40 à 120 points de base), la dette française correspond à une note BBB+. Ne faisons pas les choses pour une note perdue. Agissons non pas pour les seuls marchés financiers, mais pour rétablir l'économie française. De ce point de vue, le deuxième plan Fillon n'est pas plus à la mesure du problème que le premier. La raison est simple : nous avons perdu trop de temps et plus nous attendons, plus la marche d'escalier est infranchissable. […] Ce plan ne suffira pas, surtout si la croissance est encore plus faible que prévu, et il est peu lisible. C'est un nouveau saupoudrage de petites mesures qui cherchent à mécontenter le moins d'électeurs possible, dans une optique électorale évidente : ne pas déclencher la colère de la rue. Si le gouvernement était aussi sérieux qu'il l'affirme, il faudrait demander un effort d'au moins 30 milliards d'euros dès 2012 pour mettre la France à l'abri tout de suite. Et le gouvernement ne devrait pas hésiter pour aller vite à augmenter beaucoup plus fortement les impôts. […] On a baissé les impôts, c'est bien, mais en oubliant qu'il fallait baisser en même temps les dépenses. Si on avait gardé le même niveau d'imposition qu'en 2000 -et la France n'était pas, que je sache, à l'époque une économie soviétique-, notre dette publique actuelle serait de 65% du PIB, soit 20 points de moins que le taux actuel. L'explosion de la dette n'a donc rien à voir avec la crise. Elle a commencé bien avant. L'erreur commise fut de laisser filer les déficits avec le raisonnement absurde et faux que les impôts cassent la croissance. […] La France a de facto perdu son Triple A, inutile de s'acharner sur cette note. Ce n'est pas de la faute de la gauche si la France doit mener un politique rigoureuse sur les finances publiques, c'est pour retrouver des marges de manœuvre pour faire une bonne politique économique préservant les Français de la dictature des marchés.[5]
Des propos aussitôt qualifiés d’irresponsables par Valérie Pécresse [6]. Cependant, La Tribune publie, trois jours plus tard, « Triple A, Bruxelles, Banques. La France dans le viseur ». Enfin, mi-décembre, Les Échos estime, sous le titre « La France en récession », que « la perte du triple A [est] jugée de plus en plus inéluctable » ; cette perspective donne l’idée à un blogueur de lancer sur son site un jeu concours intitulé « Devinez la date de la perte du AAA de la France ».[7] Simultanément, après avoir dramatisé sa possible perte les mois précédents [8], les déclarations politiques se succèdent pour dédramatiser la possible dégradation de la note française [9]. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, estime alors que « La perte du triple A ne serait pas insurmontable ».[10] De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, relativise la menace de la perte du triple A [11] tandis que la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (ouf !), Nathalie Kosciusko-Morizet (surnommée NKM) rassure : « On peut vivre sans le triple A ».[12] Enfin, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, juge qu’une telle dégradation ne serait pas justifiée.[13] Gilles Bridier décrypte cette volte-face de la majorité présidentielle :
On avait compris que le maintien de la note maximale du AAA constituait pour le président de la République un objectif majeur, au moins jusqu’à l’élection présidentielle, afin de pouvoir se présenter devant les Français fort d’un bilan économique qui aurait été jugé crédible par ces mêmes agences. […] Nicolas Sarkozy, ainsi légitimé dans sa politique, aurait pu marquer son action du seul sceau de l’efficacité et du courage politique à l’approche d’un grand rendez-vous électoral.
Mais coup de tonnerre: le triple A français ne devrait pas tenir jusque là. Il faut donc banaliser l’information à venir, désamorcer le pétard qui sera lancé sur les marchés financiers pour que l’onde de choc épargne l’image du futur candidat. […]
Alors que toute la classe politique avait les yeux rivés sur le thermomètre, il devient soudain accessoire. Il faut, pour le gouvernement, préparer l’opinion. Et signifier que la France n’est touchée que comme élément de la zone euro, pour ne pas braquer le projecteur sur sa propre politique. En attendant, l’abaissement de la note de la dette souveraine de la France est pour bientôt, si on en juge par l’empressement des membres du gouvernement à en banaliser l’importance.[14]
Source : La Tribune, 19 octobre 2011.
Un avis partagé par Henry Lauret :
Malgré le virage sur l’aile amorcé par quelques personnalités de premier ordre, Christian Noyer, Alain Juppé, François Fillon, la perte du triple A est et restera une tuile politique pour l’équipe Sarkozy. Imagine-t-on un président de la République reconduit en plein syndrome de récession, de poussée du chômage et, par-dessus le marché, de dégradation financière ? Dédramatiser et résister : l’histoire présidentielle est pavée de retournements improbables. À la veille des dernières fêtes du régime, le moral n’est pas au mieux et les chevau-légers de la majorité ciblent l’adversaire socialiste qu’ils pensent abîmé par les contusions récoltées de son camp […]. Mais une succession de tactiques fait rarement une stratégie. […] Après le record d’impopularité d’après cantonales (72 % de mécontents), le candidat Sarkozy bute sur la crise et semble scotché. Environ deux Français sur trois ne lui font pas confiance. Fin février, ce score s’avèrerait "rédhibitoire", assène un ancien Premier ministre, dubitatif. Sa stature présidentielle confère toujours à Sarkozy un atout de poids dans un duel au sommet face à un homme qui n’a jamais été ministre. À l’inverse, les Français semblent avoir pris leur parti de l’impuissance chronique de leur président face à la crise. Mortelle randonnée ? [15]
Aujourd’hui comme hier, le gouvernement est mobilisé pour minimiser la perte de la précieuse notation « AAA », en réduire la portée.[16] Or, malgré les tentatives de banalisation de la majorité, la perte de sa note triple A par la France aura de lourdes conséquences [17] : « La perte de son triple A par la France est loin d’être anodine : tous les moyens économiques de l’Etat sont attaqués. Les répercussions risquent d’être immédiates sur les finances publiques, les entreprises telles que la SNCF et les collectivités locales. La dégradation est autant politique qu’économique : la présidence de Nicolas Sarkozy se termine sur une triple faillite, économique, politique et diplomatique. »[18] La perte du AAA est donc un choc politique majeur pour le président sortant.[19] L’enjeu est d’autant plus énorme pour l’UMP qu’à cent jours du premier tour de la présidentielle, « La stratégie du Président pas-encore-candidat qui consistait à se présenter comme un bon gestionnaire face à un François Hollande dépensier irresponsable en puissance est mise à mal par les faits. »[20] En effet, comme le souligne François Bonnet, « La dégradation de la note de la France est tout sauf une surprise. Mais elle est un événement qui vient détruire le nouveau “storytelling” déployé depuis deux semaines par le président. En annonçant sur à peu près tout et n'importe quoi, mesures, réformes et projets de loi, le candidat Sarkozy pensait faire oublier l'essentiel : la crise et ses échecs répétés, au niveau national et européen. »[21] Finalement, « "Tel est pris qui croyait prendre" : le piège du triple A, que Nicolas Sarkozy a tendu à son adversaire socialiste, risque bien, si cela finit mal, de se retourner contre lui-même. »[22]
François Hollande estime que « c'est une politique qui a été dégradée, pas la France » et évoque la « bataille perdue de Sarkozy ». Aussitôt, le Premier ministre, François Fillon, appelle à ne pas dramatiser [23], assurant que le gouvernement fera tout pour retrouver sa note de crédit AAA.[24] Mieux, la perte du triple A « n’est pas un catastrophe » selon le ministre de l’économie, François Barouin.[25] L’opposition cible le président de la République, l’UMP appelle à « la décence ».[26] Tandis que les plus belliqueux s’étranglent d’indignation [27], certains expliquent déjà doctement la décision de S&P en arguant, par exemple, « la gestion catastrophique de l’Italie par la BCE ».[28]D’autres appellent à « ne pas surestimer la nouvelle » [29] et, à l’image de Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale et également président de la Fédération bancaire française, avancent que la « dégradation de la note souveraine française est déjà intégrée dans les cours de Bourse des valeurs du secteur » [30] ; celui-ci pousse l’indécence en affirmant que les banques n'achèteront pas de la dette souveraine des Etats européens alors qu’au mois de décembre 2011, la Banque centrale européenne (BCE) a soulagé les banques européennes en mettant à leur disposition une ligne de crédit de plus de 489 milliards d’euros sur trois ans ! [31]D’autres encore évoquent la dégradation des Etats-Unis [32], qui ne s’est pas traduite par une augmentation des taux d’intérêts sur la dette américaine.[33] En outre, des trois agences mondiales de notations, il n’y en a qu’une, pour l’instant, qui ait décidé de reléguer la France en seconde division.[34] Le pouvoir communique également sur les menaces de dégradation qui pèsent sur l'ensemble de la zone euro, pour signifier que la France n'est pas spécialement en cause [35] et quelques-uns se réjouissent que la France n’ait été dégradée que d’un cran, alors que S&P menaçait d’un recul de deux. Néanmoins, les projections de cette dernière mettent à mal leur argumentation car, selon l’agence de notation américaine, il existe au moins une chance sur trois que la France soit à nouveau dégradée en 2012 ou 2013, notamment « si elle dévie de sa consolidation budgétaire ».[36] Notre pays semble donc condamné à la rigueur, à l’austérité [37], même si le pire n’est pas toujours certain, d’autant que des solutions existent tant à l’échelle nationale qu’européenne [38] comme la création d’une agence de notation européenne [39] ou l’instauration de clauses de réciprocité.[40] Néanmoins, même s’il y a un devoir d’alternance [41], la gauche aura la lourde responsabilité de remédier dans la douleur aux erreurs de l’homme qui a coûté 500 milliards à la France…[42] si elle l’emporte en 2012 bien évidemment, ce qui n’est pas garanti au vu de la multiplication des couacs du candidat socialiste, visiblement bien mal entouré et conseillé en matière de communication.
[1] « 240 lois adoptées sous la présidence Sarkozy » in Acteurs publics, 13 janvier 2012.
http://www.acteurspublics.com/article/13-01-12/240-lois-adoptees-sous-la-presidence-sarkozy
« Fitch ne prévoit pas de dégrader le note de la France en 2012 » in La Tribune avec Reuters, 10 janvier 2012.
[2] Ivan Best, « Moody’s met la France en examen » in La Tribune, 19 octobre 2011.
[3] « Le scénario catastrophe de S&P pour la France » in La Tribune avec AFP, 21 octobre 2011.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/201110...
[4] « Bourde sur le triple A (AAA) de la France : l’explication pas très claire de S&P » in La Tribune avec AFP, 12 novembre 2011.
Gérard Horny, « Sarkozy et Fillon, accros au AAA » in Slate.fr, 12 novembre 2011.
http://www.slate.fr/story/46223/sarkozy-fillon-standard-poor-aaa
Gilles Bridier, « Pourquoi la bourde de Standard & Poor’s sur une dégradation de la note française n’en est pas une » in Slate.fr, 11 novembre 2011.
http://www.slate.fr/story/46237/pourquoi-la-bourde-de-sta...
[5] Philippe Mabille, « Jacques Attali : "Il est inutile de s’acharner sur le triple A" » in La Tribune, 11 novembre 2011.
[6] « Pécresse juge irresponsables les propos de Jacques Attali » in La Tribune avec AFP, 11 novembre 2011.
[7] Olivier Berruyer, « [Jeu concours] Devinez la date de la perte du AAA de la France » in Les-Crises.fr, 10 janvier 2012.
http://www.les-crises.fr/concours-aaa/
[8] Laurent Mauduit, « Faillite de la France, super arnaque » in Politis n°1176 avec Mediapart, 10 novembre 2011.
http://www.politis.fr/Faillite-de-la-France-super,15939.html
[9] « Le gouvernement veut rassurer sur la perte du "triple A" » in Le Point avec AFP, 15 décembre 2011.
[10] Erik Izraelewicz, Patrick Jarreau et Arnaud Leparmentier, « M. Sarkozy : "Le sommet de Bruxelles crée les conditions d’une sortie de crise" » in Le Monde, 13 décembre 2011.
[11] Stéphane Dupont, Pierre-Alain Furbury et Guillaume Tabard, « Alain Juppé : "La perte du triple A ne serait pas un cataclysme" » in Les Échos, 14 décembre 2011.
[12] « NKM : "On peut vivre sans le triple A" » in L’Express, 15 décembre 2011.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/nkm-on-peut-vivre-sans-le-triple-a_1061995.html
[13] Philippe Reihnard, « Christian Noyer. "L’accord de Bruxelles est bon" » in Le Télégramme, 15 décembre 2011.
[14] Gilles Bridier, « AAA, la dégradation qui vient » in Slate.fr, 16 décembre 2011.
http://www.slate.fr/story/47623/aaa-degradation-vient
[15] Henry Lauret, « Le triple "E" » in Le nouvel Economiste n°1594, jeudi 22 décembre 2011.
http://www.lenouveleconomiste.fr/le-triple-e-13273/
[16] N.A., « Triple A : Sarkozy et le gouvernement avaient préparé le terrain » in Le Parisien, 14 décembre 2011
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/can...
[17] Thomas Chalumeau, « Oui, l’éventuelle perte du triple A de la France serait une catastrophe » in Le Monde, 30 décembre 2011.
« La majorité tente de banaliser l’impact d’une perte du triple A. En réalité, une telle dégradation de la note souveraine de notre pays en pleine tempête sur les marchés contre la zone Euro constituerait un événement politique majeur à quatre mois de l’élection présidentielle. Et la fin d’une époque pour notre pays, habitué depuis la création de la zone Euro à bénéficier de taux d’emprunt très bas pour financer la dérive de ses déficits. »
[18] Martine Orange, « Triple A : une dégradation déflagration » in Mediapart, 13 janvier 2011.
http://www.mediapart.fr/journal/economie/130112/triple-une-degradation-deflagration
[19] Arnaud Leparmentier, « La perte du AAA, choc politique pour M. Sarkozy » in Le Monde, 15 janvier 2011.
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/01/14...
[20] Eric Le Boucher, « C’est la France de Sarkozy qui perd le triple A » in Slate.fr, 13 janvier 2012.
http://www.slate.fr/story/48677/aaa-triple-france-degrade
[21] François Bonnet, « Perte du triple A : Nicolas Sarkozy face au réel » in Mediapart, 13 janvier 2011.
http://www.mediapart.fr/journal/france/130112/perte-du-triple-retour-au-reel-pour-nicolas-sarkozy
[22] Philippe Mabille, « Triple A : tel est pris qui croyait prendre... » in La Tribune, 13 novembre 2011.
http://www.latribune.fr/opinions/editos/20111113trib00066...
[23] « Triple A : Hollande évoque la "bataille perdue de Sarkozy", Fillon appelle à ne pas dramatiser » in La Tribune avec agences, 13 janvier 2012.
Marie Poussel, « Perte du AAA : Hollande et Fillon s’affrontent sur la responsabilité de Sarkozy » in Le Parisien, 14 janvier 2012.
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/per...
[24] Bruno Jeudy et Nicolas Prissette, « Fillon réagit à la perte du triple A et attaque Hollande » in Le Journal du Dimanche, 14 janvier 2012.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Fillon-reagit-a-l...
Ali Bekhtaoui,« Norbert Gaillard : La France ne récupèrera pas son triple A avant cinq ans » in L’Expansion, 14 janvier 2012.
[25] « La perte du triple A "n’est pas une catastrophe" selon Baroin » in Le Parisien avec AFP, 13 janvier 2012.
[26] Marie Poussel, « AAA : l’opposition cible Sarkozy, l’UMP appelle à la décence » in Le Parisien, 13 janvier 2011.
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/vid...
[27] « Nous sommes en guerre contre les marchés financiers », avait déclaré Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture en charge du projet UMP pour 2012, en réponse à l'incident provoqué par l'agence de notation Standard & Poor's qui avait annoncé "par erreur" la dégradation de la France. De son côté, Jean-Pierre Jouyet, nommé président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en 2008 par Nicolas Sarkozy, avait évoqué « Une dictature de fait des marchés ».
« Le Maire : "Nous sommes en guerre contre les marchés financiers » in 20 Minutes avec AFP, 13 novembre 2011.
http://www.20minutes.fr/politique/822196-maire-nous-guerre-contres-marches-financiers
« Jean-Pierre Jouyet fustige "la dictature" des marchés » in L’Expansion avec AFP, 14 novembre 2011.
Pour ceux qui préfèrent l’humour :
Sébastien Fontenelle, « Monsieur Barouin » in Vive le feu, 14 janvier 2012
http://www.politis.fr/Monsieur-Baroin,16715.html
[28] Matthew Yglesias, « AAA : Pourquoi Standard & Poor’s a eu raison de dégrader la France » in Slate.fr, 14 janvier 2012.
http://www.slate.fr/story/48699/aaa-standards-poors-raison-degrader-france
[29] « Perte du AAA français : "Ne pas surestimer la nouvelle" » in 20 Minutes avec Reuters, 14 janvier 2012.
http://www.20minutes.fr/article/859336/perte-aaa-francais-ne-surestimer-nouvelle
[30] « Pour Frédéric Oudéa, la perte du Triple A français est déjà dans les cours » in La Tribune avec Reuters, 13 janvier 2012.
Julie de la Brosse, « Ces banques qui mettent en péril le triple A français » in L’Expansion, 18 octobre 2011.
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/ces-banques-qui-...
[31] Isabelle Croizard, « La BCE veut éviter un "credit crunch" » in La Tribune, 22 décembre 2011.
[32] David Weigel, « Qui est à blâmer pour la perte du AAA américain ? » in Slate.fr, 6 août 2011.
http://www.slate.fr/story/42189/perte-aaa-etats-unis-dette-notation
[33] Thomas Chalumeau, « Perte du triple A : la France sanctionnée » in Terra Nova, 13 janvier 2012.
[34] Erik Izraelewicz, « Perte du triple A : Nicolas Sarkozy sanctionné, la gauche avertie » in Le Monde, 15 janvier 2012.
Emilie Lévêque, « La France perd son triple A, et après ? » in L’Expansion, 13 janvier 2012.
« Les notes des pays européens bientôt réexaminées par Moody’s » in La Tribune avec Reuters, 12 décembre 2011.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international...
« Après S&P, Moody's s'apprête à réexaminer les notes des pays de l'Union européenne au 1er trimestre 2012. »
[35] Corinne Lhaïk, « Triple A, une gifle pour Sarkozy » in L’Express, 14 janvier 2012.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/triple-a-une-gifle-pour-sarkozy_1071262.html
[36] « Le communiqué de Standard & Poor’s sur la France » in Les Echos, 13 janvier 2012.
http://blogs.lesechos.fr/by-les-echos/le-communique-standard-poor-s-sur-la-france-a8541.html
[37] Thomas Bronnec, « Trois leçons très politiques sur la perte du triple A » in Les couloirs de Bercy, 13 janvier 2012.
[38] Erwan Manac’h, « Attac et la fondation Copernic : "Pour sortir du piège de la dette" » in Politis, 20 décembre 2011.
http://www.politis.fr/Pour-sortir-du-piege-de-la-dette,16435.html
Gilles Bridier, « AA+ : le thermomètre oublié, le malade peut se soigner » in Slate.fr, 14 janvier 2012.
http://www.slate.fr/story/48703/aa-france-malade-peut-se-soigner
Jacques Delpla, « Murs d’actifs contre mur de dettes » in Les Échos, 4 janvier 2012.
http://blogs.lesechos.fr/echosnoclastes/mur-d-actifs-contre-mur-de-dettes-a8349.html
Thierry Brun, « Jacques Généreux : " Le AAA, on s’en fout !" » in Politis n°1174, 27 octobre 2011.
http://www.politis.fr/%E2%80%89Le-AAA-on-s-en-fout%E2%80%89-%E2%80%89,15730.html
[39] Gilles Bridier, « A quand une agence de notation européenne ? » in Slate.fr, 26 octobre 2011.
http://www.slate.fr/story/45473/agence-notation-europeenne
« Pas si cher de financer une agence de notation européenne… » in La Tribune avec AFP, 18 juillet 2011.
[40] Centre européen de droit et d’économie (CEDE), « CR Réciprocité dans les marchés publics internationaux », 10 juin 2010.
http://www.cede-essec.fr/fr/pdf/evenements/ateliers/compte-rendu_Atelier-4.pdf
Y.-A. N., « L’obligation de réciprocité comme arme commerciale » in La Tribune, 25 avril 2011.
Conseil économique, social et environnemental (CESE), « La compétitivité : enjeu d’un nouveau modèle de développement », 12 octobre 2011.
http://www.lecese.fr/sites/default/files/votes/CFTC_competitivite.pdf
Gatien Bon, « Pour un accord de réciprocité entre la Chine et l’Union européenne » in l’iFRAP, 16 décembre 2011.
http://www.ifrap.org/Pour-un-accord-de-reciprocite-entre-la-Chine-et-l-Union-europeenne,12437.html
[41] Stéphane Gatignon, « Devoir d’alternance », 23 novembre 2011.
http://stephanegatignon.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/11/23/devoir-d-alternance.html
[42] Patrick Bonazza, « 500 milliards envolés en cinq ans… » in Le Point, 14 janvier 2012.
http://www.lepoint.fr/economie/500-milliards-envoles-en-cinq-ans-14-01-2012-1419082_28.php
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