
L’école n’est pas un sanctuaire coupé du reste de la société. [1] Elle est, au contraire, au cœur de cette dernière, donc perméable à toutes ses influences, même les plus pernicieuses. Ainsi assiste-t-on ces dernières années à une libération de la parole extrémiste, une banalisation même. C’est une parole minoritaire mais particulièrement active qui tend à s’imposer à une majorité trop souvent silencieuse, parfois même résignée. Ce phénomène touche tous les publics (élèves, apprentis ou adultes en formation) et concerne tous les niveaux d’études, du CAP à l’université. Enfin, il...